Cancer et myosites nécrosantes
Le Groupe d’Intérêt des myopathies inflammatoires – Gimi relaie la dernière brève scientifique parue le 9 mai sur le site de l’Institut de Myologie.
C’est un fait connu par les patients touchés par une myopathie inflammatoire.
Au cours d’une myosite, une pathologie supplémentaire peut se greffer : lupus, sclérodermie, syndrome de Gougerot -Sjögren… mais aussi cancer.
Une étude a été menée sur les myosites nécrosantes, identifiables à leurs anticorps particuliers, les anticorps anti-HMGCR, les anticorps anti-SRP et la forme séronégative*.
Cette recherche a mis en évidence un risque plus important de cancer pour les myosites nécrosantes avec anticorps anti-HMGCR et séronégatives que pour les myosites nécrosantes à anticorps anti-SRP et la population classique.
Un groupe de 115 personnes concernées par ce type de myopathie inflammatoire a été testé pour arriver à cette conclusion.
Même si cette nouvelle revêt un caractère anxiogène, essayons de voir le bon côté des choses : forts de ce constat, nos médecins seront plus vigilants, la surveillance accentuée.
En savoir plus :
→ Voir la brève complète
*Myosite nécrosante séronégative (définition du Pr Olivier BENVENISTE): myosite nécrosante définie sur la clinique (faiblesse musculaire), les CPK élevés, plus de nécrose que d’inflammation (qui peut être absente) sur la biopsie musculaire et l’absence d’anti-SRP ou HMGCR+
Rachel pour le Gimi.